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Les rites de soumission

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Message  Neige Mar 12 Fév - 11:44

Il existe plusieurs rites de soumission (ou de cérémonie du Collier). Cette cérémonie est très souvent réalisée dans le cadre d’une capture, après qu’un homme ait capturé une femme, esclave ou libre, mais elle peut aussi être accomplie après qu’on lui ait offert une esclave.

Ces cérémonies sont différentes les unes des autres. Pour un Tarnier, un guerrier, elle sera réalisée d'une certaines manières et pour un chasseur d'une autre, de même qu’elle ne sera pas identique en fonction de la cité.

Voici plusieurs citations décrivant différentes cérémonies.


On peut trouver pour le Tarnier :

On comprend mieux la nature de l’institution de la capture et l’attitude des Goréens à cet égard quand on sait qu’une des premières missions d’un jeune tarnier est souvent de s’emparer d’une esclave pour sa propre maison. Lorsqu’il ramène chez lui sa captive, liée nue en travers de la selle de son tarn, il la remet joyeusement à ses sœurs pour qu’elle soit baignée, parfumée et revêtue de la courte livrée des esclaves de Gor.
Ce soir-là, au cours d’un grand festin, il exhibe la captive, maintenant habillée comme il se doit par ses sœurs du costume de danse de Gor en soie écarlate et diaphane. Des clochettes ont été attachées à ses chevilles et elle a les poignets pris dans les bracelets d’esclave. Fièrement, il la présente à ses parents, à ses amis et à ses compagnons d’armes.
Puis, au son des flûtes et des tambours, elle s’agenouille. Le jeune homme s’approche, portant un collier d’esclave où sont gravés son nom et celui de sa ville. La musique se fait plus intense et atteint un crescendo barbare accablant qui s’arrête avec soudaineté. Le silence règne dans la salle, un silence total à l’exception du cliquetis décisif de la serrure du collier.
C’est un bruit que la jeune fille n’oubliera jamais.
Aussitôt la serrure fermée, une formidable acclamation s’élève pour congratuler et fêter le jeune homme. Il retourne à sa place parmi les tables qui bordent la salle au plafond bas où sont suspendues des lampes de cuivre allumées. Il se place au milieu de sa famille, de ses intimes, de ses camarades de combat, assis sur le sol en tailleur à la manière goréenne derrière la longue table basse en bois, chargée de vivres, qui se trouve au haut de la salle.
[…]
Tous les yeux sont maintenant braqués sur la jeune fille.
On enlève les bracelets d’esclave qui lui relient les poignets. Elle se lève. Ses pieds sont nus sur l’épais tapis ouvragé qui recouvre le sol de la salle. Les clochettes fixées à ses chevilles tintent légèrement. Elle est irritée, provocante. Bien qu’elle ne porte que les soies de danse écarlates de Gor, presque transparentes, son dos est droit, sa tête haute. Elle est décidés à ne pas se laisser dompter, à ne pas se soumettre, et sa fière attitude en témoigne. Les spectateurs paraissent amusés. Elle les regarde d’un air indigné. Elle les dévisage avec colère l’un après l’autre. Il n’y en a aucun qu’elle connaisse ou puisse connaître puisqu’elle a été enlevée d’une cité hostile; c’est une femme de l’ennemi. Les poings serrés, elle est debout au milieu de la pièce, seule, tous les yeux fixés sur elle, très belle sous la lumière des lampes suspendues.
Elle fait face au jeune homme dont elle porte le collier.
- Tu ne me dompteras jamais! s’écrie-t-elle.
Cette sortie provoque des rires, des remarques sceptiques, des lazzi bon enfant.
- Je te dompterai comme je voudrai ! réplique le jeune homme, qui fait signe aux musiciens.
La musique recommence. Peut-être la jeune fille hésite-t-elle. il y a un fouet d’esclave au mur. Alors, au son de la musique barbare, enivrante, de la flûte et des tambours, elle danse pour son ravisseur; les clochettes de ses chevilles ponctuent chacun de ses mouvements ceux d’une jeune fille arrachée à son foyer qui doit vivre désormais pour satisfaire l’audacieux étranger dont elle a senti les liens, dont elle porte le collier.
À la fin de la danse, on lui donne une coupe de vin, mais elle ne doit pas boire. Elle s’approche du jeune homme et s’agenouille devant lui, dans la posture exigée de l’Esclave de Plaisir et, tête baissée, elle lui présente le vin. Il boit. Il y a une nouvelle clameur de louanges et de vœux et le festin commence, car personne ne doit toucher à la nourriture avant le jeune homme en pareille occasion. À partir de ce moment les sœurs du garçon ne le servent plus jamais, car c’est la tâche de la jeune fille. Elle est son esclave.
(Le Banni de Gor)


Pour un chasseur :

Inge et Rena n’étaient pas avec moi dans la nacelle. Elles avaient été données aux Chasseurs, Raf et Pron. Conformément à la coutume des Chasseurs goréens, elles avaient été affranchies et on leur avait donné quatre ahns d’avance, afin qu’elles puissent s’échapper, si cela était dans leurs possibilités. Quatre ahns plus tard, au petit trot, munis de leurs cordes, Raf et Pron avaient quitté le camp. Le lendemain matin, ils étaient revenus, tirant Inge et Rena en laisse. Les deux jeunes femmes avaient les cuisses en sang. Elles avaient les poignets attachés dans le dos. Leurs laisses étaient des cordes de Chasseur.
« Vous avez pris deux jolis oiseaux, » avait dit Rask de Treve en riant.
Les esclaves reçurent alors de nouveaux colliers, d’acier, bien entendu, mais où étaient gravés des lianes et le nom des deux Chasseurs, les Maîtres.
(Les esclaves de Gor)


Ou selon les cités, comme à Tharna :

Alors, dans la tente du marchand d’esclaves, Lara, naguère Tatrix de Tharna, me raconta les grandes lignes de l’étrange histoire de sa cité. Au début, Tharna ressemblait aux autres cités de Gor, où les femmes jouissaient de trop peu de considération et avaient trop peu de droits. En ce temps-là, une partie des Rites de Soumission, tels qu’on les pratiquait à Tharna, consistait à dévêtir et à attacher la captive avec des cordes jaunes et à les placer sur un tapis écarlate; le jaune de la corde était un rappel symbolique des talenders, une fleur souvent associée à la beauté et à l’amour féminins, l’écarlate du tapis étant un rappel symbolique du sang et peut-être de la passion.
Celui qui avait capturé la jeune femme mettait son épée sur sa poitrine et prononçait la formule sacramentelle de l’asservissement. C’était les derniers mots qu’elle entendait comme femme libre.
Pleure, Libre Jeune Fille.
Souviens-toi de ta fierté et pleure.
Souviens-toi de ton rire et pleure.
Rappelle-toi que tu étais mon ennemie et pleure.
Maintenant, tu es ma captive impuissante.
Rappelle-toi que tu t’es dressée contre moi.
Maintenant tu es étendue à mes pieds.
Je t’ai liée avec des cordes jaunes.
Je t’ai placé sur le tapis écarlate.
Ainsi, suivant les lois de Tharna, je te proclame mienne.
Rappelle-toi que tu étais libre.
Sache que tu es à présent mon esclave.
Pleure, Jeune Esclave.
À ce moment, le ravisseur détachait les chevilles de la jeune fille et complétait le rite. Quand elle se relevait pour le suivre, elle était, à ses propres yeux comme à ceux de l’homme, son esclave.
(Le Banni de Gor)


Pour la Cité de Treve :

Ena releva la capuche et me couvrit la tête.
- « Ils sont prêts ! » annonça la jeune femme qui se tenit près de l’entrée de la tente.
- « Emmenez-la ! » ordonna Ena.
Je fus conduite dans le camp et quelques hommes et esclaves me suivirent.
J’arrivai sur une sorte de place, devant la tente de Rask de Treve. Il m’attendait. En laisse, je fus amenée devant lui. Je le regardai, effrayée.
Nous restâmes debout, face à face, à environ un mètre cinquante l’un de l’autre.
- « Qu’on lui retire sa laisse ! » ordonna-t-il.
Ena, qui m’avait accompagnée, dénoua la corde et la tendit à une de ses compagnes.
Je portais une longue robe écarlate, à capuche, sans manches. J’avais les poignets attachés dans le dos.
- « Qu’on lui retire ses liens ! » ordonna Rask de Treve.
Je constatai qu’il avait glissé, sous sa ceinture, une lanière de cuir. Elle n’était pas ornée de pierres précieuses. Elle faisait environ un centimètre et demi de large ; elle était plate, en cuir souple, brun et uni, comme celles qu’utilisent généralement les tarniers pour attacher leurs captives.
Ena me délia les poignets.
Rask et moi, nous nous dévisageâmes.
Ils s’approcha de moi.
D’une main, il repoussa ma capuche, découvrant mon visage et mes cheveux. Je me tenais très droite.
Soigneusement, une par une, il retira les quatre épingles, les tendant à la jeune femme qui se tenait près de lui.
Mes cheveux tombèrent sur mes épaules et il les lissa sur mon dos.
Une esclave, celle qui avait le peigne de corne violet, les peigna, les remettant en place.
- « Elle est jolie, » dit une spectatrice.
Rask de Treve se tenait alors à trois mètres de moi. Il me considérait.
- « Qu’on lui retire sa robe ! » ordonna-t-il.
Ena et une de ses compagnes ouvrirent le vêtement, qui tomba à mes pieds.
Quelques spectatrices relâchèrent bruyamment leur souffle.
Quelques guerriers frappèrent leur bouclier avec la pointe de leur lance.
- « Viens à moi dans ta nudité ! » ordonna-t-il.
J’obéis.
Nous restâmes face à face, en silence, lui avec sa lame et son cuir, moi sans rien, nue par son ordre.
- « Soumets-toi, » dit-il.
Je ne pus désobéir.
Je tombai à genoux devant lui, assise sur les talons, les bras tendus vers lui, les poignets croisés, dans la position où ils sont généralement attachés, la tête entre les bras.
Je parlai d’une voie claire :
- « Moi, Elinor Brinton, de New York, déclare me soumettre à Rask, Guerrier de la Puissante Cité de Treve, devenant de ce fait son esclave. De ses mains, j’accepte ma vie et mon nom, me considérant comme sienne et reconnaissant qu’il peut disposer de moi comme bon lui semble. »
Soudain, mes poignets furent attachés, rapidement, rudement. Ma peur fut telle que je reculai les bras. Mais j’étais déjà attachée !
Mes liens étaient incroyablement serrés. J’avais été attachée par un tarnier.
Je le regardai avec terreur. Je le vis prendre un objet que lui tendait un Guerrier. C’était un collier d’esclave, métallique, ouvert.
Il me le montra.
- « Lis le collier ! » ordonna Rask de Treve
- « Je ne peux pas, « soufflai-je. « Je ne sais pas lire. »
- « Elle est illettrée, » expliqua Ena.
- « Barbare ignorante ! » J’entendis rire plus d’une spectatrice.
J’eus terriblement honte. Je regardai les minuscules lettres cursives, pourtant parfaitement lisible, gravées sur le collier. Je ne pouvais les lire.
- « Qu’on lui lise ! » ordonna Rask de Treve.
- « Il est écrit, » dit Ena : « J’appartiens à Rask de Treve. »
Je ne dis rien.
- « As-tu compris ? » s’enquit Ena.
- « Oui, » répondis-je. « Oui. »
Alors, à deux mains, il me passa le collier au cou ; pourtant il ne le referma pas immédiatement. Je le regardai. Mon cou était prisonnier du collier qu’il tenait, mais le collier n’était pas encore fermé. Nos regards se rencontrèrent. Ses yeux étaient féroces, amusés, les miens étaient effrayés. Mon regard implorait la pitié. Il n’en tiendrait pas compte. Le collier se referma. Les spectateurs manifestèrent bruyamment leur joie. J’entendis le choc des mains sur les épaules gauches : l’applaudissement goréen. Les lames plates des lances et des épées des Guerriers frappèrent les boucliers. Je fermai les yeux et frissonnai.
J’ouvris les yeux. Je ne pouvais pas lever la tête. Je voyais, devant moi, dans la poussière, les sandales de Rask de Treve.
Puis je me souvins que je devais encore dire une réplique. Je levai la tête, les yeux pleins de larmes.
- « Je t’appartiens, Maître, » dis-je.
Il me fit lever, me prenant chaque bras dans une main. Mas poignets étaient attachés devant moi. Je portais son collier. Il pose sa tête conte le côté gauche de mon visage, puis contre le côté droit. Il respira le parfum. Puis il resta immobile, sans me lâcher. Je le regardai. Contre ma volonté, mes lèvres s’ouvrirent et je me dressai sur la pointe des pieds, levai la tête, afin de poser délicatement les lèvres sur celles de mon Maître. Mais il ne se pencha pas sur mes lèvres. Il m’éloigna de lui.
- « Qu’on lui donne une tunique de travail, » ordonna-t-il, « et qu’on l’enferme dans l’appentis ! »
(les esclaves de Gor)


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Neige
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La Chieuse

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