Les Cages de Cité (Kennel)

[Neige]

Pour faire simple, il s’agit du fameux « Kennel ».

Il peut y avoir des cages privés, comme des cages publiques. Elles peuvent être louées aux marchands d’esclaves de passage ou à un maître qui s’absente pour y placer ses esclaves la durée de son voyage.

Les cages privées sont gérées par un marchand d’esclaves et c’est dans ses cages que sont éduquées les esclaves de Plaisir.

Les cages publiques sont gérées par l’administration de la cité. C’est là que sont enfermés les esclaves de Cité.

J’espérai que nous aurions un bon repas. La nourriture était meilleure dans les cages privées, où nous étions éduquées, que dans les cages publiques de Ko-Ro-Ba, dont certaines parties étaient louées aux Marchands d’Esclaves de passage, où on nous mettait la nuit. Dans les cages publiques, on rencontre aussi bien des esclaves d’Etat que ceux des caravanes qui s’arrêtent en ville. Un maître de la cité, bien entendu, contraint de s’absenter temporairement, pouvait également louer une partie des cages publiques afin d’y enfermer ses esclaves. Néanmoins, la plupart des maîtres, quoique n’hésitant pas à enfermer leurs esclaves, préféraient les cages privées, où la nourriture et le confort étaient meilleurs. En outre, les maîtres préféraient les cages privées parce que les esclaves étaient susceptibles d’y recevoir une éducation, ou un complément d’éducation, de sorte qu’elles seraient plus séduisantes à leur retour. En fait, même si les maîtres ne quittent pas la ville, il leur arrive d’envoyer une esclave aux cages privées, afin d’augmenter sa valeur, à leurs yeux et aux yeux des autres, s’ils venaient à la vendre. Les jeunes femmes, incidemment, n’aiment pas être enfermées. La vie, dans les cages, est délibérément dure. Les filles, en quittant les cages, ont désespérément envie de plaire à leur maître, de peur d’y être renvoyées pour subir un complément d’éducation. (les esclaves de Gor)