le fer rouge
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le fer rouge
Depuis quelques jours je porte la marque de la Cité sur la cuisse. Je voyais mes soeurs de chaîne arborer fièrement leur marque et je me disais que c'était un événement important, une sorte de passage… Je suis une douce rêveuse parfois.
Je me souviens du coup de dague de mon ancien Maitre. C'était comme un coup de poing, un choc qui fait vaciller le corps et l'esprit. Une sensation presque de liquéfaction à l'endroit du coup avant le trou noir… Mais pas de douleur. Elle vient après quand la vie reprend ses droits. Le marquage, c'est tout autre chose. Des secondes interminables d'attente dans la chaleur de la slavery. Les odeurs de souffre du fer qui chauffe dans le feu qui se mêlent à l'odeur de sa peur, de celle de toutes les filles qui m'ont précédée en ce lieu. On se sent comme tétanisée, si vulnérable… Et puis, on sent la chaleur du fer qui se rapproche… On se crispe involontairement. On serre les dents sur le rouleau de cuir. La douleur est suggérée avant d'éclater en une myriade d'explosions qui irradient jusque dans votre cerveau. La douleur devient couleur, dans les tons rouge sang ; odeur, celle de la chair brûlée… Une lame de feu se déverse comme de la lave dans toutes vos terminaisons nerveuses. C'est fini ! Le coeur bat. On respire un grand coup pour chasser la sensation de malaise qui oppresse la poitrine. Les yeux pleins de larmes, on revient au monde. Ceux qui nous entourent ne sont que des silhouettes troubles. On s'efforce de sourire… mais ce n'est qu'un rictus. Un bref moment, on est partagée entre la colère et l'impuissance. On a presqu'envie de mourir. Un bref moment, on hait celui qui vient de vous faire souffrir, qui vient de vous infliger cette torture qui reste encore si présente. Et puis on s'abandonne. Les paroles douces, les attentions qu'on vous prodigue, donnent une furieuse envie de pleurer.
Cette nuit, mon sommeil sera encore peuplé de cauchemars de fer et de feu qui m'éveilleront en sueur, haletante.
Marie essuie ses yeux d'un revers de main, hausse les épaules avec fatalisme et retourne à ses tâches. Demain ou après-demain, elle arborera cette marque avec la même fierté que ses soeurs.
Edit de Payne: Je me suis permis de déplacer ton sujet ici, je le trouve plus approprié dans cette section!
Je me souviens du coup de dague de mon ancien Maitre. C'était comme un coup de poing, un choc qui fait vaciller le corps et l'esprit. Une sensation presque de liquéfaction à l'endroit du coup avant le trou noir… Mais pas de douleur. Elle vient après quand la vie reprend ses droits. Le marquage, c'est tout autre chose. Des secondes interminables d'attente dans la chaleur de la slavery. Les odeurs de souffre du fer qui chauffe dans le feu qui se mêlent à l'odeur de sa peur, de celle de toutes les filles qui m'ont précédée en ce lieu. On se sent comme tétanisée, si vulnérable… Et puis, on sent la chaleur du fer qui se rapproche… On se crispe involontairement. On serre les dents sur le rouleau de cuir. La douleur est suggérée avant d'éclater en une myriade d'explosions qui irradient jusque dans votre cerveau. La douleur devient couleur, dans les tons rouge sang ; odeur, celle de la chair brûlée… Une lame de feu se déverse comme de la lave dans toutes vos terminaisons nerveuses. C'est fini ! Le coeur bat. On respire un grand coup pour chasser la sensation de malaise qui oppresse la poitrine. Les yeux pleins de larmes, on revient au monde. Ceux qui nous entourent ne sont que des silhouettes troubles. On s'efforce de sourire… mais ce n'est qu'un rictus. Un bref moment, on est partagée entre la colère et l'impuissance. On a presqu'envie de mourir. Un bref moment, on hait celui qui vient de vous faire souffrir, qui vient de vous infliger cette torture qui reste encore si présente. Et puis on s'abandonne. Les paroles douces, les attentions qu'on vous prodigue, donnent une furieuse envie de pleurer.
Cette nuit, mon sommeil sera encore peuplé de cauchemars de fer et de feu qui m'éveilleront en sueur, haletante.
Marie essuie ses yeux d'un revers de main, hausse les épaules avec fatalisme et retourne à ses tâches. Demain ou après-demain, elle arborera cette marque avec la même fierté que ses soeurs.
Edit de Payne: Je me suis permis de déplacer ton sujet ici, je le trouve plus approprié dans cette section!
marieko- Citoyen
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Re: le fer rouge
np Payne… Merci. Je suis désordonnée
marieko- Citoyen
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