Caithris
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Films sur gor rions un peu ca fait besoin des fois

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Message  Tamara Jeu 2 Oct - 11:07

Payne ayant evoque le sujet en NC , je ne resiste pas au plaisir de poster la critique trouvée sur Nanarland.com
site que je recommande chadement les soirs de deprime , a consulet avec un 3 rivieres bien tasse a la main
donc le 1

Et maintenant, pour nous détendre, un peu d’heroic-fantasy à deux balles. Connaissez-vous la série de romans « Gor », par John Norman (Les Prêtres-rois de Gor, Les Nomades de Gor, Les Pirates de Gor… 26 romans au total) ? Entamée en 1966 par un respectable universitaire américain, cette vingt-sixologie narre les aventures de Tarl Cabot, universitaire américain (tiens) des plus ordinaires, qui se trouve projeté par la grâce d’une bague magique sur la planète Gor, dont il deviendra le héros en vivant des aventures épiques pleines d’affrontements avec diverses créatures, de duels à l’épée et de copulations à testicouilles rabattues.
Hé oui, car la série des Gor, ce n’est pas qu’un vil plagiat de cycle du « Guerrier de Mars » d’Edgar Rice Burroughs : c’est un plagiat avec du cul et de l’idéologie. John Norman souhaitait en effet s’opposer à l’idéologie féministe en vogue aux Etats-Unis et prôner le machisme le plus décomplexé, en nous expliquant que, suivant la loi naturelle, les femmes ont pour principal objet d’être soumises à des barbares débordants de testostérone.
Cet aspect politiquement couillu de la saga Gor est malheureusement absent de l’adaptation cinématographique produite dans les années 1980 par la Cannon. C’est fort dommage, car nos deux compères Menahem Golan et Yoram Globus n’avaient pas fait les choses à moitié. L’ajout d’une dimension aussi fortement sexuée à un univers déjà plombé par la plus remarquable ringardise n’aurait pu que nous propulser au nirvana humide du nanar de nos rêves. Malheureusement, les deux Israéliens ventripotents ont voulu la jouer « film familial » et le premier « Gor » n’est que kitsch là où il aurait pu être grandiose. On se consolera en constatant qu’il y en a déjà pas mal sous la semelle
Au début du film, Tarl Cabot n’est qu’un jeune universitaire lunettu et légèrement empoté, persuadé de l’existence de mondes parallèles. Non content d’être la risée des étudiants, voilà que sa copine laisse ignominieusement tomber la veille de leur départ en vacances, pour s’en aller au bras d’un gros macho bourré à la bière (et incarné par Arnold Vosloo, future « Momie » de Stephen Sommers, mais cela n’a rien à voir). Ajoutons au passage que, pour une raison mystérieuse, tenant sans doute à l’implantation de Cannon au pays de Dante et de la Cicciolina, Tarl Cabot est interprété par l’acteur italien Urbano Barberini, vu dans « Démons » de Lamberto Bava. Fort déprimé par son échec amoureux, notre héros s’en va tout seul vers des vacances empreintes de solitude et de pignole quand une mystérieuse bague, héritée de son père, se met soudain à palpiter. Ni une ni deux, voilà Tarl Cabot propulsé à l’autre bout de l’univers, sur la planète Gor, où règnent encore les âges barbares et la loi de l’épée.
Tarl va évidemment jouer de malchance et tomber au beau milieu d’un conflit, les peuples pacifiques étant en butte à la persécution de l’infâme tyran Sarm, dont la principale activité consiste à rigoler comme un gros lourd, assis sur son cheval, tandis que ses hommes tuent, pillent et violent. Sarm est interprété par un Oliver Reed au fond du trou qui cabotine gentiment en buvant jusqu’à la lie son calice de « has-been de service ».

Voilà en outre que les hommes de Sarm ont dérobé à la tribu des gentils une pierre sacrée ressemblant étrangement à une sculpture en malabar mâché. Sans même le faire exprès, Tarl sauve la princesse Talena, fille du bon roi Marlenus, et tue d’une pichenette le fils de Sarm. Nous apprenons au passage qu’un homme n’ayant jamais combattu de sa vie est capable de tuer un guerrier aguerri en le faisant tomber de son cheval d’un gentil coup d’épaule même pas agressif. Tarl Cabot est décidément super fort.
Se retrouvant obligé de fuir la vengeance de Sarm tout en protégeant Talena, Tarl Cabot va bien entendu devenir un warrior aguerri et, aidé d’un sidekick nain ramassé au passage, mettre une pâtée monstrueuse à cette raclure de Sarm, et à tous les nombreux méchants qu’il rencontrera sur cette planète malfamée.
Sans révolutionner l’héroic-fantasy ni la science-fiction, et tout en restant pour des raisons de budget très inférieur au délire potentiel de la série, « Gor » constitue un spectacle des plus agréables, enchaînant des combats ridiculement mal chorégraphiés, une tonne de clichés tous plus goûtus les uns que les autres et des péripéties même pas dignes de « Ator », le tout dans un univers du plus beau carton-pâte. Pour ne rien gâcher, et sans doute pour consoler les fans tristes du manque de sexe, on nous offre un superbe combat de catch lesbien dans une grotte. Le mannequin Rebecca Ferratti (Talena) exhibe de surcroît une superbe paire de seins qui, bien que jamais montrés explicitement, se laissent plus que deviner, pour le plus grand plaisir des amateurs.

On pourra cependant reprocher au film d’être un peu court, et de lésiner sur le spectaculaire de certaines situations. On reste quand même en-deça du n’importe quoi potentiel, et le film demeure un petit peu sage. Ce n’est que partie remise, car l’apparition finale de Jack Palance en grand prêtre puant la fourberie à cent mètres, nous annonce déjà le prochain film : ce sera « Les Bannis de Gor », déjà beaucoup plus costaud sur l’échelle du nanar, et dont la vision est proprement indispensable à qui aurait apprécié le premier !
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Message  Tamara Jeu 2 Oct - 11:15

ah je vous sens haletants.....bon il y en a eu un 2°

Il faut croire qu’en adaptant les romans de John Norman, les duettistes de la Cannon, Menahem Golan et Yoram Globus, pensaient tenir un bon filon. Ce n’est en effet pas un film que nos deux gros amis nous ont servi, mais deux, tournés manifestement dans la foulée à l’intention d’un public mondial haletant. Pour ceux qui n’auraient pas eu assez des aventures ringardes de Tarl Cabot, voici la suite tant attendue de « Gor », qui va réussir l’exploit, non seulement de compléter à la perfection ce diptyque de l’aventure fantastique naze, mais de surpasser très largement son prédécesseur sur le terrain de la nullité.
Il faut dire qu’en confiant les rênes de la mise en scène à John «Bud» Cardos, les deux compères n’ont pas pris de risques : réalisateur poussif de films bis ringards, l’ami Bud a en effet appris son métier en travaillant avec Al Adamson, immortel auteur de « Dracula contre Frankenstein », ce qui constituait une très bonne école pour tourner de mauvais films sympathiques. Bud ne va en effet pas nous décevoir et faire de ces « Bannis » un vrai nanar de compétition, là où « Gor » n’était que gentiment ringard.

Un an après son aventure, Tarl Cabot se morfond sur Terre, et ne rêve que de revenir sur la planète où l’attend sa bien-aimée Talena. C’est un heureux hasard, car voici que sa bague en toc se met à nouveau à palpiter : en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « cliché ! », Tarl se trouve renvoyé sur sa planète d’adoption.
Manque de pot, il se retrouve renvoyé en compagnie d’un collègue à lunettes, qui va constituer pendant la première partie du film le pire sidekick comique de tous les temps, à vous donner envie de lui passer les roupettes dans un mixer aux lames rouillées. Fort heureusement, il disparaît peu ou prou du film une fois l'action réellement démarrée, un sursaut de lucidité des auteurs les ayant sans doute conduits à réduire son temps de présence pour abréger les souffrances du public.
Tarl retrouve Talena et son père le bon roi Marlenus, devenu souverain de la planète après l’élimination de l’affreux Sarm. Hélas, Marlenus n’a pas l’air d’être un roi particulièrement compétent, puisqu’il a eu la bonne idée d’épouser une gourgandine nommée Lara, qui respire luxure et perfidie à cent mètres, et de s’adjoindre les services comme conseiller du grand prêtre Xenos qui, non content d’être joué par Jack Palance, a une tête d’escroc marchand de réfrigérateurs défectueux, auquel on hésiterait à confier ses clés de voiture.
Ce que l’on avait deviné au bout de dix minutes de film ne manque pas, et les deux affreux, alertés par le retour de Tarl Cabot, éliminent le roi et donnent la chasse à notre héros, qui se retrouve pour sa part accusé du meurtre. Errant dans le désert en compagnie de son sidekick nain, Tarl doit affronter les sbires de Lara et Xenos, tandis que Talena, prisonnière des affreux, doit défendre sa vie au cours de sanglants combats de catch lesbien contre des camionneuses grimaçantes bardées de cuir.
Là où « Gor » restait un peu sage, « Les Bannis de Gor » se montre purement délectable en n’évitant littéralement aucun piège disposé sur sa route. Figurants s’agitant de manière désordonnée en courant en rond pour simuler une bataille, seconds rôles risibles, costumes désopilants : la moindre image du film croule sous le poids d’un épais ridicule dont les acteurs, revêtus de tenues de carnaval toutes plus grotesques les unes que les autres, semblent les premiers accablés. L'acteur le plus convaincant est encore le sidekick nain qui, déjà présent dans le premier film, semble s'amuser davantage que Tarl Cabot et pique légèrement la vedette en ne semblant absolument pas se prendre au sérieux. Les accessoires même semblent frappés par la malédiction générale pesant sur le film : citons notamment la scène où Tarl frappe sur son genou une épée qui, loin de se briser, se plie comme le coupe-chou en plastique qu’elle est.
S’il n’y a pas grand chose à dire de l’interprétation d’Urbano Barberini, qui fait ce qu’il peut dans le rôle de Tarl Cabot, on décernera un grand prix du grotesque à Donna Denton, qui joue littéralement comme une savate son personnage de méchante reine, en n’omettant aucun cliché de la femme fatale de bazar. Quant à Jack Palance, il cabotine sans retenue en tentant de garder un peu de sa dignité malgré les tenues abracadabrantesques dont on l’affuble.
« Les Bannis de Gor » gagne une nouvelle dimension grâce à l’évidente ambition de ses auteurs, très certainement persuadés de tenir une poule aux œufs d’or et de proposer au public ébahi une superproduction rutilante : non content d’être totalement navrant, le film dégage une sorte de prétention rendant son ratage général d’autant plus hilarant. Un effort particulier semble avoir été fourni pour les décors, relativement soignés mais néanmoins surchargés, ce qui fait d'autant plus ressortir leur côté "carton-pâte" tout droit issu d'une opérette du Châtelet. Une musique pompeuse, parfaitement en décalage avec le spectacle misérable qui s'étale à l'écran, contribue à l'incrédulité rêveuse du spectateur devant une telle exhibition d'incompétence pur sucre.
Nanar de bonne cuvée, le film se revoit avec plaisir pour admirer d’autant les grimaces de certains acteurs, avec une mention toute particulière pour les combats de femmes, où les adversaires de Talena, toutes droit sorties d'un vidéo-clip des années 1980, dépassent tous les records de ridicule en se battant sous les acclamations de figurants extrêmement peu motivés.
Comme une boîte aux merveilles recelant toujours davantage de surprises, « Les Bannis de Gor » nous offre à chaque scène une image grotesque, un détail désopilant, un dialogue consternant, un effet spécial baveux qui fait d’autant plus crouler l’édifice général que le quotient nanar s’élève d’un cran. Chaudement recommandé pour tous les amoureux du nanar eighties !
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Message  gabiebeaumont Dim 5 Oct - 12:26

Je préfère encore regarder un "Conan le barbare" pour m'imaginer l'univers de Gor.
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